"Origine", d'Alejandra Pizarnik

Portrait d'Alejandra Pizarnik à Buenos Aires en 1967 - Sar Facio / Wikimedia Commons
Portrait d'Alejandra Pizarnik à Buenos Aires en 1967 - Sar Facio / Wikimedia Commons
Portrait d'Alejandra Pizarnik à Buenos Aires en 1967 - Sar Facio / Wikimedia Commons
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Figure éminente de la poésie argentine moderne, Alejandra Pizarnik a durant sa courte vie, lutté contre ses démons intérieurs, des combats qui se retrouvent dans son oeuvre poétique, et notamment dans son recueil Les aventures perdues, écrit en 1958.

Avec

Origine, d'Alejandra Pizarnik, issu du recueil Les Aventures perdues, paru dans Œuvre poétique, traduit de l'espagnol par Silvia Baron Supervielle et Claude Gouffon, aux éditions Actes Sud. 

Lecture : Marie-Sophie Ferdane de la Comédie-Française

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Extrait : 

La lumière est trop grande pour mon enfance.
Mais qui me donnera la réponse qui n'a jamais servie ?
Un mot qui me protège du vent, une petite vérité où m'asseoir
Et à partir de laquelle me vivre,
Une phrase seulement mienne, que j'embrasse chaque nuit,
Où je me reconnaisse, où je m'existe.

Femme de lettres argentine, Alejandra Pizarnik est née en avril 1936 à Buenos Aires, où elle s’impose très tôt dans le paysage de la poésie argentine. Elle vient s’installer à Paris dans les années 60 et elle traduit Henri Michaux, Hölderlin, Antonin Artaud entre autres, avant de revenir à Buenos Aires. Son mal de vivre inexorable, la solitude et ses angoisses s’expriment dans une poésie intime, simple et directe. Elle se suicide à Buenos Aires en 1972.

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