L'oiseau Lingjing, nouveau chef-d'oeuvre de l'art paléolithique

Oiseau sculpté dans un os brûlé il y a 13 500 ans, découvert à Lingjing dans le nord de la Chine. ©AFP - Dr. Francesco d’Errico / L. Doyon / CNRS / University of Bergen
Oiseau sculpté dans un os brûlé il y a 13 500 ans, découvert à Lingjing dans le nord de la Chine. ©AFP - Dr. Francesco d’Errico / L. Doyon / CNRS / University of Bergen
Oiseau sculpté dans un os brûlé il y a 13 500 ans, découvert à Lingjing dans le nord de la Chine. ©AFP - Dr. Francesco d’Errico / L. Doyon / CNRS / University of Bergen
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La découverte de la plus vieille ancienne sculpture d’Asie, veille de 13 200 ans et autres actualités scientifiques.

La revue Plos One relate une découverte archéologique importante : la plus vieille sculpture d’Asie. Il s’agit d’une minuscule figurine d’oiseau, qui est aussi grande qu’une pièce de monnaie et qui mesure à peine deux centimètres. Cet "oiseau Lingjing" a été découvert en 2005 en Chine, dans la province d'Henan. Grâce à la datation au Carbone 14, associé à la technique de microtomographie et de microscopie confocale : on sait que cet os sculpté est vieux de 13 200 ans. Cela repousse à plus de 8 millénaires l’apparition de l’art de la sculpture en Asie. En Europe, l’émergence de cet art remonte à 40 000 ans. Qu'il s'agisse d'une création humaine ne fait aucun doute. 

Francesco d'Errico, directeur de recherche CNRS à l’Université de Bordeaux qui a dirigé cette étude, parle même d’un nouveau chef-d'oeuvre de l'Art paléolithique.

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LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Francesco d'errico

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Vaccin contre le SARS-CoV-2 : des premiers résultats d'essais cliniques de phase I

Dans la course aux vaccins contre la Covid-19 : la biotech chinoise CanSino Biologics apporte ses premiers résultats. Les résultats de la phase I des essais cliniques sont publiés dans la revue The Lancet, et ils sont plutôt bigarrés. 108 patients âgés de 18 à 60 ans, répartis en 3 groupes de dosage différents - ont testé l’innocuité du vaccin. La réponse humorale a bien lieu : on observe une production d'anticorps liants et neutralisants contre le SARS-COV-2 et également une production de lymphocytes T. Mais un bémol : seuls les plus jeunes semblent être sensibles à ce vaccin. Pour les plus de 40 ans, la réponse humorale est faible. Les effets secondaires quant à eux sont fréquents. La phase II des essais cliniques a déjà commencé sur plus de 500 personnes.

La communauté scientifique internationale entre dans le mouvement Black Lives Matter 

Un mouvement de grève a été lancé hier par un groupe d’universitaires américains avec les hashtags #ShutDownAcademia ou #ShutDownSTEM.
Les chercheurs des domaines STEM - pour Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques – appellent à prendre du temps pour se renseigner sur l'inégalité raciale systémique dans le milieu universitaire- mais aussi, à engager une campagne de changement durable. Au moins 5000 chercheurs ont annoncé leur participation à cette journée, ainsi que les plus grands éditeurs de revues scientifiques: Nature, Science, mais encore ArXiv, le SETI, le MIT et l'American Institut of Physics.

La détection de sursauts radios rapides répétitifs

Selon une étude parue dans le Monthly Notice of The Royal Astronomical Society, des astronomes ont découvert des sursauts radios rapides répétitifs. Les rafales radio rapides, ce sont des sursauts d'ondes radio extragalactiques qui libèrent en quelques millisecondes autant d'énergie que le soleil en 10 000 ans. Depuis leur découverte en 2007, ces éruptions restent inexplicables. Une équipe britannique a repéré FRB 121102, avec un modèle cyclique de 157 jours : en activité pendant 90 jours, puis une période de silence de 67 jours. Ce n’est que la deuxième fois que l’on capte un sursaut radio rapide de manière périodique. Habituellement, ils ne se déclenchent qu'une seule fois. Que se cache-t-il derrière une telle activité cyclique ? Sont-ce les effets d’un magnétar - une étoile à neutrons au champ magnétique intense ? Sont-ils liés aux mouvements d'une étoile à neutrons, dans un système binaire ? Pour le moment, nous n’en savons rien.

Les ovules de femmes ont une préférence pour le sperme de certaines personnes

Et enfin, selon une étude parue dans Proceedings of the Royal Society B,les ovocytes humains ont une préférence pour le sperme de certaines personnes.
Il s'agit d'une découverte majeure pour mieux comprendre les mécanismes de l'infertilité chez les couples. Une équipe internationale a examiné 16 couples qui suivaient une FIV. Elle a observé comment les spermatozoïdes réagissent au liquide folliculaire - le liquide qui entoure les ovules et qui contient des chimioattractants. Ils ont été surpris de constater que ces chimioattractants peuvent attirer certains spermatozoïdes plus que d'autres. Les interactions entre les ovules et le sperme dépendent donc des femmes et des hommes impliqués. Les ovules d'une femme n'attirent pas toujours les spermatozoïdes de son partenaire, mais peut-être, ceux d’un autre.

L'équipe