Nougaro : le motsicien

Claude Nougaro dans sa maison en août 1985 ©Getty - Alain DENIZE/Gamma-Rapho via Getty Images
Claude Nougaro dans sa maison en août 1985 ©Getty - Alain DENIZE/Gamma-Rapho via Getty Images
Claude Nougaro dans sa maison en août 1985 ©Getty - Alain DENIZE/Gamma-Rapho via Getty Images
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Claude Nougaro est mort il y a vingt ans. Il laisse derrière lui des immenses succès et une conception de la musique singulière et prodigieuse. Retour sur l'un des plus grands jazzmen du paysage musical français.

Claude Nougaro est mort il y a vingt ans et malgré sa carrière et ses talents incontestés il n’a pas acquis le statut éternel des titans de la chanson, à l’image d’un Brel, d’un Brassens, d’une Barbara ou d’un Gainsbourg en France. Il n’a pourtant rien à leur envier, ni leur texte ni leur puissance d’évocation c’est même sans doute le plus musicien des chanteurs de chansons françaises. Il a été biberonné à l’opéra, réveillé par Edith Piaf, s’est nourri de jazz et plus de tard de musique d’amérique latine… Cet épisode dresse le portrait de Claude Nougaro, qui fut non seulement un grand poète et un musicien de scène absolu mais surtout l’un des meilleurs jazzmans.

Les débuts

Claude Nougaro est le fils d’un bariton, Pierre Nougaro, premier chanteur à l’opéra de Toulouse et d’une mère italienne, premier prix de conservatoire au piano. Enfant, vers 12 ans, le musicien rencontre le swing à la télévision et à la radio. Il écoute avec avidité Glenn Miller, Bessie Smith, Charles Trenet, Louis Amstrong, Edith Piaf…. C’est véritablement la question de la poésie qui le porte et qui le guidera tout au long de son parcours. Autodidacte, il est aussi grand lecteur, de Victor Hugo notamment, dont il dit « qu’il est sans doute le meilleur joueur de tam-tam de la langue française » et commence à écrire des textes inspirés de celles et ceux qu'il admire. Au milieu des années 50, il déclame ses poèmes au Lapin Agile (un célèbre cabaret parisien) et il envoie ses textes à Marguerite Monnod la compositrice de Piaf dans l’espoir qu’elle les mette en musique.

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"Ah tu verras",  l'histoire d'une reprise

« Ah tu verras » est une chanson de Claude Nougaro, parue en 1978 en 45 tours sur un album du même nom. C’est une reprise du chanteur brésilien Chico Buarque et de son titre, O Que Sera, qui avait composé cette musique pour le film Dona Flor et ses deux maris de Bruno Barreto. Le texte est une libre adaptation des paroles originales. D’ailleurs si les paroles sont très pessimistes dans la chanson originale, Nougaro opte plutôt pour des paroles pleine d’espoirs sur le renouveau du couple.

Programmation musicale et archives

  • Claude Nougaro, Toutes les musiques
  • Archive non sourcée : Claude Nougaro raconte sa rencontre avec Edith Piaf
  • Claude Nougaro, A bout de souffle
  • Archive : Claude Nougaro explique qu'il n'est pas un jazzman, émission Nuit Nougaro, France Culture, 1963
  • Claude Nougaro, Le jazz et la java
  • Archive : Bernard Lubat évoque Claude Nougaro, émission l'heure bleue, France inter, 2017
  • Claude Nougaro, L'amour sorcier
  • Archive : Michel Legrand, émission les grands entretiens, France Musique, 2018
  • Claude Nougaro, Tu verras
  • Archive : Claude Nougaro sur sa voix, Journal de france inter, 1994
  • Claude Nougaro, Vie Violence
Pop N' Co
55 min

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