Audiovisuel public : qu’attendre d’une fusion entre France Télévisions et Radio France ?

Photo prise le 28 février 2008 du plateau du journal du 19/20 de France 3, dans l'immeuble de France Télévisions à Paris ©AFP - JOEL SAGET /
Photo prise le 28 février 2008 du plateau du journal du 19/20 de France 3, dans l'immeuble de France Télévisions à Paris ©AFP - JOEL SAGET /
Photo prise le 28 février 2008 du plateau du journal du 19/20 de France 3, dans l'immeuble de France Télévisions à Paris ©AFP - JOEL SAGET /
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Le projet de réforme de l'audiovisuel public, dans les cartons depuis mars 2020, est ressorti sous la forme d’une proposition de loi en mai 2023 et dans le discours de Rachida Dati devant le Sénat ce mardi. Fusion, entreprise unique, gouvernance commune, holding : quel est le but recherché ?

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Un modèle déjà existant

Mardi 12 mars, auditionnée devant la commission Culture et Communication du Sénat, la ministre de la Culture Rachida Dati s'est prononcée en faveur d'une gouvernance unique pour France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde. Simone Harari-Baulieu, productrice audiovisuelle et fondatrice d'Effervescence production, revient sur ces annonces : “selon elle, la manière d'avancer est en effet par une gouvernance efficace et unique. Ce n'est pas tout à fait nouveau, puisque plusieurs parlementaires ont évoqué le sujet des synergies, de l'efficacité et des regroupements. Ce sont des évolutions dans l'air du temps. Il y a déjà des synergies : par exemple France 3 et France Bleu, Lumni, ou encore France Info, font déjà des collaborations entre des radios et des chaînes de télévision. Du point de vue de l'efficacité, on voit bien en quoi ça consiste : des journalistes qui sont les mêmes, des émissions de l'un qui font la promotion de l'autre”.

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L’argument économique

Pour la ministre de la Culture, cette réforme de l'audiovisuel public pourrait permettre d’obtenir la sanctuarisation du financement avec la part de TVA. “La redevance a été supprimée. Personne n'a jamais exactement su ni pourquoi, ni par quoi la remplacer et dans quelle perspective politique. La sanctuarisation d'une fraction de la TVA donnerait une sécurité aux services publics qui me ferait avaler bien des pilules".

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