Comment l’Europe peut-elle se passer du pétrole russe ?

Une raffinerie de pétrole à Bratislava, ©AFP - VLADIMIR SIMICEK
Une raffinerie de pétrole à Bratislava, ©AFP - VLADIMIR SIMICEK
Une raffinerie de pétrole à Bratislava, ©AFP - VLADIMIR SIMICEK
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Les 27 ont convenu lundi 30 mai de se passer "immédiatement" de plus de deux tiers des importations de pétrole russe... Comment sera appliqué cet engagement ? Et par quoi l'Europe va-t-elle compenser ses importations en provenance de Russie, qui représentent 16% de sa consommation de pétrole ?

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La Russie était jusque-là le deuxième fournisseur en pétrole de l'Union européenne après la région du Moyen-Orient : le pétrole russe représentait 20% de ses importations, 16% de sa consommation.

Mais les 27, qui cherchent à porter un coup fatal à la machine de guerre du Kremlin pour affaiblir encore ses positions en Ukraine, ont décidé lundi 30 mai d’interdire "immédiatement" plus des deux tiers des importations de pétrole russe. Et de s’en passer à 90% d’ici la fin de l’année. La Hongrie, enclavée et très dépendante, a obtenu une exemption temporaire tout comme la République tchèque et la Slovaquie.

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Comment l’Union européenne va traduire concrètement, techniquement cet engagement ? Et comment compte-t-elle le compenser ?

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