Fable écologique et nouveaux récits du vivant

Anima, Noémie Goudal et Maëlle Poésy - Christophe Raynaud de Lage
Anima, Noémie Goudal et Maëlle Poésy - Christophe Raynaud de Lage
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Quand le théâtre et la photographie s'allient pour parler des subtiles métamorphoses de nos paysages et de nos façons d’habiter le monde...

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Une émission en direct et en public du Festival d'Avignon.

La metteuse en scène Maëlle Poésy et la photographe-plasticienne Noémie Goudal présentent le spectacle Anima à la Collection Lambert, du 8 au 16 juillet, au Festival d’Avignon. Cette performance, ou "expérience plastique", questionne les métamorphoses de nos paysages et de nos façons d’habiter le monde.

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En s'inspirant de la paléoclimatologie et des recherches scientifiques, Noémie Goudal propose un décor photographique et vidéo composé de strates, dans lequel les paysages se désagrègent. "L’idée c’est d’utiliser le paysage non pas par 'où il est exactement' mais par ce qu’il évoque", explique la photographe. "La première question qu’on pose quand on voit une photographie c’est 'Où c’est ?' et 'Quand c’est ?'. J’essaie justement de ne pas répondre à ces questions mais plutôt de proposer des espaces où chacun ramène son bagage, sa propre culture, ses propres voyages et permet d’apporter sa propre interprétation de 'Qu’est-ce que ça représente pour moi une palmeraie ?'. (…) Le paysage c’est une manière pour moi de parler des mouvements des paysages de manière universelle. Et justement pas par un lieu précis. C’est pour ça que le sujet de la paléoclimatologie est fascinant parce que ce sont des métamorphoses de paysage qui sont à des échelles énormes, à l’échelle de la planète où les frontières, les continents qu’on connaît actuellement n’existent plus".

L’artiste performeuse Chloé Moglia surgit dans les airs, suspendue, pour traverser ce paysage, sur une musique électronique de Chloé Thévenin. Grâce à ces multiples dispositifs, comme le dit Maëlle Poésy : "L’art révèle. L’idée pour nous c’était de faire une traduction poétique, plastique et émotionnelle. C’est aussi cette question de la part de l’imaginaire qui est projetée par le spectateur à l’intérieur de l’œuvre".

Un peu plus loin, aux Rencontres de la photographie d'Arles, Noémie Goudal expose également cette fois en solo son projet "Phoenix", à l’Église des Trinitaires. Une exposition qui fait écho à la mise en scène d'Anima... Elle présente des films et images qui questionnent les liens humains et non humains, dans une interrogation sur l’histoire géologique de la planète.

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