Les oligarques russes ont-ils encore des avoirs en France ?

Le yacht de l'oligarque russe Alexei Kuzmichev ©AFP
Le yacht de l'oligarque russe Alexei Kuzmichev ©AFP
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Depuis le début de la guerre en Ukraine, les puissances occidentales ont décidé d’imposer des sanctions visant particulièrement les oligarques russes. Où en est la traque aux avoirs de ces oligarques, et comment celle-ci s’effectue-t-elle ? Avons-nous les moyens de les sanctionner adéquatement ?

En juillet, une enquête a été ouverte par le parquet financier sur les biens d’oligarques russes en France. Cette enquête succède au dépôt de plainte de l’ONG anticorruption Transparency International à la fin du mois de mai pour notamment des faits de « blanchiment » visant de possibles biens mal acquis en France par « des hommes d’affaires et hauts fonctionnaires proches de Vladimir Poutine ».

Le 1er août, Le Monde nous a appris qu’un signalement de Tracfin, la cellule antiblanchiment française, visait l’oligarque russe proche de Vladimir Poutine Souleïman Kerimov. Ce dernier figure sur la liste des personnes sous sanctions de l’Union européenne (UE), dont les avoirs doivent être gelés, depuis le déclenchement de l’offensive russe en Ukraine le 24 février.

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Où en est la traque aux avoirs des oligarques russes en France, et comment celle-ci s’effectue-t-elle ? Avons-nous les moyens de les sanctionner adéquatement ? Quelle différence entre le gel et la saisie d’un avoir ? Ces sanctions sont-elles réellement efficaces ?

Jean Leymarie reçoit Sara Brimbeuf, responsable du programme flux financiers illicites pour Transparency International France

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