Le prix Nobel de la paix 2022 attribué à des défenseurs des droits humains russes, ukrainiens et biélorusse

Ils étaient 343 candidats au total et la bataille ou plutôt la compétition pour le Prix Nobel de la paix semblait clairement se jouer, ce matin, entre le refus de la guerre en Ukraine d'un côté et l'urgence climatique de l'autre. Et au final, dans un choix hautement symbolique en faveur de la "coexistence pacifique", la prestigieuse récompense est donc venue couronner un trio, tous représentants de la société civile en Ukraine, en Russie et au Bélarus, soit trois des principaux acteurs de ce conflit qui depuis 7 mois a plongé l'Europe dans la crise sécuritaire la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Alors les trois colauréats sont : le militant biélorusse Ales Bialiatski, l'ONG russe Memorial frappée par un ordre de dissolution des autorités russes et le Centre ukrainien pour les libertés civiles.

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Pour sortir du piège de la désunion, les dirigeants de l'UE ont prévu de se retrouver aujourd'hui afin d'esquisser, à l'approche de l'hiver, une réponse commune à la flambée sans précédente des prix de l'énergie en raison, notamment, de la guerre en Ukraine. Et la journée promet des débats vifs. Pourquoi ? Tout simplement parce que la stratégie énergétique de l'UE divise comme en témoignent, d'ailleurs, les différents plans nationaux. Ainsi quand la France choisit de privilégier les mesures incitatives de "chasse au gaspillage", en Italie, là-bas les autorités ont prévu de contrôler la consommation des ménages.

Énième avatar de l'instabilité politique en Afrique de l'Ouest. Une semaine après le nouveau coup d'Etat au Burkina Faso et après que des rumeurs ont circulé hier dans la capitale sur une présumée division au sein de l'armée, le calme est finalement revenu à Ouagadougou. Preuve, malgré tout, qu'à chaque putsch c'est bien l'image et plus encore l'efficacité de l'Etat qui vacille un peu plus, au risque de servir les intérêts des jihadistes.

Après les affaires Bayou et Quatennens et plus largement les polémiques qui ont émaillé tout l'été, du barbecue à la valeur travail, voilà plusieurs mois maintenant déjà que la gauche ne semble plus exister que par le scandale. Et pour clore cette séquence désastreuse, la marche du 16 octobre prochain devrait en toute logique permettre de ressouder cette alliance fragilisée de la Nupes autour de ses thèmes de prédilection : la lutte "contre la vie chère et l'inaction climatique". Sauf que l'heure est visiblement moins au rassemblement qu'à l'autonomisation de l'autorité de chaque formation politique, désireuse de réaffirmer son identité. En témoigne la dernière polémique née du tweet de Jean-Luc Mélenchon.

Les députés ont adopté hier soir une proposition de loi pour interdire le démarchage commercial d'un titulaire de compte personnel de formation, espérant ainsi tarir le flux de sollicitations subi par les particuliers : la fraude au CPF a fortement augmenté durant l'année précédente qui a vu le nombre de notes transmises à la justice multiplié par trois par rapport à 2020.

Confronté à une chute de la fréquentation des salles obscures depuis la pandémie, une partie du cinéma français a appelé hier à des "Etats généraux".

Réuni en marge des institutions professionnelles officielles du secteur, ce collectif informel constitué notamment d'indépendants s'inquiète que les pouvoirs publics préfèrent aujourd'hui "soutenir l'outil industriel plutôt que les mécanismes de la création". Ou pour le dire autrement, il s'inquiète de l'avenir d'un système de financement unique au monde. Et pour en parler avec nous,

Invité de la rédaction aujourd'hui : le réalisateur et scénariste français Radu Mihaileanu, membre de la Société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs.