Les Géants de la Montagne de Pirandello, mis en scène au Théâtre de la Commune

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Les Géants de la Montagne de Pirandello, mis en scène au Théâtre de la Commune

Du 8 au 19 février 2023
Les Géants de la Montagne, mis en scène au Théâtre de la Commune
Les Géants de la Montagne, mis en scène au Théâtre de la Commune
© Radio France

Du 8 au 19 février, la metteuse en scène Marie-José Malis adapte la célèbre pièce de théâtre inachevée de Luigi Pirandello. Un spectacle à retrouver au Théâtre de la Commune à Aubervilliers.

France Culture, fidèle partenaire du Théâtre de la Commune, a choisi d'accompagner Les Géants de la Montagne.

Synopsis :

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Le magicien Cotrone et sa troupe vivent à l’écart du monde, dans une villa où les pouvoirs de l’imaginaire, de la magie et de l’irréel ont toute leur place. Ils y accueillent la troupe de théâtre d'une comtesse, ruinée et rejetée de partout après l’échec de La Fable de l’enfant échangé. Cotrone propose aux acteurs de répéter et de représenter la pièce en petit comité, mais la comtesse tient à la jouer en public. S’ouvre alors la possibilité d’interpréter la Fable devant les Géants de la montagne, des habitants riches et brutaux, qui ont contraint les forces de la nature à obéir à leur volonté.

Les Géants de la Montagne, mis en scène au Théâtre de la Commune
Les Géants de la Montagne, mis en scène au Théâtre de la Commune
© Radio France

Le mythe, comme Pirandello qualifiait cette pièce, concentre toutes les questions en souffrance de notre civilisation moderne : qu’avons-nous fait de la réalité ? Celle-ci ne peut-elle accueillir une part de spirituel, d’irréel ? Faut-il croire ou ne pas croire pour faire du théâtre ? Le théâtre, afin d’être entendu, implique de créer une subjectivité nouvelle, une autre idée de la réalité.

La pièce, dont le dénouement est le massacre de la troupe de comédiens par le peuple mécontent, est restée inachevée à la mort du dramaturge en 1936 car les artistes auraient été incapables de croire à ce qu’ils interprétaient. La metteuse en scène Marie-José Malis s'en empare donc avec pour ambition de montrer que lorsque que la modernité tue tout attachement au monde et que la violence monte, ce texte aux allures de fable interroge ce que le théâtre devrait faire pour rejoindre les intuitions populaires et son besoin nouveau d’imaginaire.